Réengager les Inactifs : Comment Relancer sans Lasser en Email Automation
Peu de marketers aiment regarder les inactifs. Et pourtant, ils représentent parfois plus de 50% de votre base. Des personnes qui se sont inscrites, ont reçu vos emails… puis ont disparu. Est-ce qu’elles sont perdues ? Pas forcément. Est-ce que vous pouvez les réengager ? Oui, mais pas n’importe comment. Une séquence de réengagement bien construite peut raviver l’intérêt, rétablir le lien et convertir ce qui semblait “mort”. Mais mal gérée, elle aggrave la situation : baisse de délivrabilité, hausse des désabonnements, image de marque abîmée. Dans cet article, nous allons voir comment réengager sans lasser, avec des tunnels automatisés adaptés à votre audience et vos objectifs.
La première étape pour réengager, c’est de comprendre pourquoi vos contacts se sont désengagés. Ce n’est pas forcément votre contenu. Parfois, c’est juste la vie : un changement de poste, un nouveau fournisseur, un projet abandonné. Mais d’autres fois, le problème vient du tunnel : contenu redondant, fréquence mal calibrée, promesse non tenue. Il existe 3 grandes causes d’inactivité : Identifier ces causes vous permet de ne pas réengager à l’aveugle. Chaque séquence doit partir d’une hypothèse comportementale. Et plus vous êtes précis dans votre diagnostic, plus votre relance aura de l’impact. Relancer tout le monde, tout le temps, est une erreur. Il faut au contraire établir des seuils d’inactivité pertinents, et cibler les bons profils au bon moment. L’email automation vous permet justement de déclencher une séquence dès que certains critères sont remplis. Voici comment définir **quand un contact devient inactif** : Et voici les types de profils à ne pas relancer : Réengager un inactif, ce n’est pas le bombarder de rappels. C’est recréer un point de contact intelligent, qui donne envie de revenir. Voici 3 scénarios testés et approuvés chez Calistario, adaptables selon votre secteur. Le secret d’une bonne relance ? Le respect et la clarté. Donnez une raison de rester, proposez une issue élégante, et évitez la pression. Une séquence de réengagement mal conçue peut faire plus de mal que de bien. Elle peut nuire à votre réputation d’expéditeur, saturer votre base, et même faire fuir vos meilleurs contacts encore tièdes. Voici les pièges les plus fréquents que nous observons en audit. Tous les inactifs ne sont pas à sauver. Et à l’inverse, tous ne doivent pas être supprimés trop vite. Le bon réflexe : mettre en place une logique de nettoyage graduée, pour préserver votre délivrabilité sans perdre de potentiels leads. Certains ouvrent vos emails sans cliquer. D’autres lisent via mobile mais n’interagissent pas. Analysez les signaux faibles avant d’exclure trop vite. Offrez-leur un choix : rester ou partir. Exemple d’objet : “On se quitte ?” ou “Toujours intéressé par [sujet] ?” + bouton “Je reste abonné”. Après 3 tentatives sans aucune réaction : sortez-les de la base. Vous protégez ainsi vos futurs envois, vos taux d’engagement et votre image. Relancer un contact inactif ne doit jamais être une tentative désespérée. C’est un moment-clé de la relation : soit vous ravivez l’intérêt avec intelligence, soit vous donnez une issue propre à celui qui souhaite sortir. L’automatisation vous permet de scénariser ces parcours avec finesse, au lieu de les subir. Vos séquences de réengagement doivent être sobres, claires, personnalisées et stratégiques. Parce qu’un bon message peut ramener un lead rentable… et qu’un mauvais peut ruiner votre réputation. Calistario construit pour vous des tunnels de réactivation automatisés qui respectent vos leads tout en maximisant les conversions. Offrez une seconde chance à votre base. 1. Pourquoi vos contacts deviennent inactifs
Avant de réactiver, segmentez vos inactifs : ceux qui n’ouvrent plus du tout ≠ ceux qui lisent sans cliquer ≠ ceux qui cliquent mais ne convertissent pas. 2. Quand (et qui) faut-il vraiment relancer ?
La qualité de votre relance dépend du moment choisi. Ne relancez pas “parce que ça fait longtemps”, mais parce que vous avez détecté un seuil d’intérêt à raviver. 3. Les scénarios de réactivation qui fonctionnent
• J0 – Email “On ne vous a pas vu depuis un moment…”
• J2 – Email contenu utile + question d’intérêt (“Toujours en veille sur le sujet ?”)
• J5 – Email choix clair : rester abonné ou se désinscrire
• J0 – Email : “Offre spéciale uniquement pour nos abonnés silencieux”
• J3 – Relance avec bénéfice renforcé (livraison gratuite, bonus, -15%)
• J6 – Dernier rappel : “Cette opportunité expire ce soir”
• J0 – Email “Aidez-nous à mieux vous cibler” avec 1 question rapide
• J2 – Email adapté selon réponse (ex. : contenu pour B2B vs. B2C)
• J5 – Requalification + remise dans un tunnel plus pertinent 4. Les erreurs à éviter dans une séquence de réengagement
➤ 3 relances en 4 jours ? Trop agressif. Respectez des délais respirables.
➤ “Pourquoi vous nous ignorez ?” → Mauvais signal émotionnel. Préférez l’humour ou l’élégance.
➤ Obligation RGPD. Et bon sens marketing : laissez toujours une issue claire et simple.
➤ Tous les inactifs ne sont pas à relancer. Segmentez selon comportement et ancienneté.
➤ S’ils ne réagissent à rien, ils doivent sortir de votre base. Sinon, vous affaiblissez votre délivrabilité globale.
Mettez en place une logique “1 clic = réengagé” : dès qu’un contact interagit, il quitte la séquence d’inactifs pour ne pas recevoir les relances suivantes. 5. Réengager ou supprimer ? Nettoyer intelligemment sa base
Étape 1 : identifier les “faux inactifs”
Étape 2 : relancer une dernière fois avec un message clair
Étape 3 : désinscrire proprement
Viser une base à 90% active vaut mieux qu’une base énorme mais “zombie”. Supprimer, c’est aussi renforcer votre taux d’ouverture global. Conclusion : réengager, c’est respecter
Besoin d’un scénario de réengagement efficace et bienveillant ?